Le rôle de celle dont on ne sait pas comment elle fait pour faire tout ce qu’elle fait. Le rôle de l’empathique bienveillante. Le rôle de l’épuisée congénitale. Le rôle de l’indécise, tétanisée par l’équivalence des choix. Le rôle de la ménagère au poignet greffé de chiffons. Le rôle de celle qui sait se faire une raison et se fabriquer un ulcère. Le rôle de celle qui respecte les horaires. Le rôle de la femme autonome. Le rôle de celle qui croit à la lenteur et au silence. Le rôle de l’increvable fêtarde. Le rôle de celle qui se souvient. Le rôle de la vigie, de l’infirmière. Le rôle de la petite fille qui aspirait à la sainteté. Le rôle de celle qui voudrait arrêter, qui voudrait accélérer. Le rôle de celle qui tient la barre en forte houle et s’abîme dans les clapotis du chenal. Le rôle de celle qui ne demande rien mais attend beaucoup, méfiez-vous. Le rôle de celle qui cache bien son jeu et ne sait plus très bien quel est son jeu. Le rôle de celle qui ne joue pas un rôle… et s’immobilise devant le gigantesque dressing de sa vie. Aime-t-elle le rouge ou le bleu, le calme ou l’effervescence, celle-là qui soudain panique : est-elle soluble dans la nuée des rôles ?
mardi 18 décembre 2012
Des habits pour tous les jours
Le rôle de celle dont on ne sait pas comment elle fait pour faire tout ce qu’elle fait. Le rôle de l’empathique bienveillante. Le rôle de l’épuisée congénitale. Le rôle de l’indécise, tétanisée par l’équivalence des choix. Le rôle de la ménagère au poignet greffé de chiffons. Le rôle de celle qui sait se faire une raison et se fabriquer un ulcère. Le rôle de celle qui respecte les horaires. Le rôle de la femme autonome. Le rôle de celle qui croit à la lenteur et au silence. Le rôle de l’increvable fêtarde. Le rôle de celle qui se souvient. Le rôle de la vigie, de l’infirmière. Le rôle de la petite fille qui aspirait à la sainteté. Le rôle de celle qui voudrait arrêter, qui voudrait accélérer. Le rôle de celle qui tient la barre en forte houle et s’abîme dans les clapotis du chenal. Le rôle de celle qui ne demande rien mais attend beaucoup, méfiez-vous. Le rôle de celle qui cache bien son jeu et ne sait plus très bien quel est son jeu. Le rôle de celle qui ne joue pas un rôle… et s’immobilise devant le gigantesque dressing de sa vie. Aime-t-elle le rouge ou le bleu, le calme ou l’effervescence, celle-là qui soudain panique : est-elle soluble dans la nuée des rôles ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire