La pluie
nous attend à la fenêtre
Tombe
sans discontinuer
Loyale et
obstinée
On la
salue d’un hochement de tête
Une
petite pluie sans prétention
Fine et
humble
Comme une
caresse de brume
La promesse
d’un ange
La pluie nous
attend à la fenêtre
Clepsydre
lente et sûre de nos convalescences
Par quoi
le monde ruisselle et fait silence
À notre
fenêtre une étreinte liquide
Une main
fraîche sur le front
La pluie limpide
et magnanime
Lave le
ciel rapiécé, le cœur malmené
Et les bourgeons de magnolias
Et les bourgeons de magnolias
Qu’elle
lave, qu’elle lave !
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